Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas
La vente de produits en vrac est en vogue, pourtant ce n’est pas un concept nouveau. Avant l’ère de la surconsommation et des grandes surfaces, la vente en vrac était le quotidien de tous les français, auprès des commerçants ou marchés locaux.
Les produits de grande consommation sont aujourd’hui suremballés. En triant du mieux que l’on peut, on pense à tort que le recyclage est la solution à ce problème.
Parce qu’il est très difficile à recycler, et qu’il finit la plupart du temps enfoui, brûlé ou en pleine nature, le plastique est le déchet le plus néfaste pour l’environnement. Pourtant, c’est le matériau le plus utilisé pour les produits pré-emballés. Or seules 6% des matières recyclées en plastique seraient réincorporées sur le marché.*
La vente en vrac permet de réduire drastiquement la production d’emballages individuels en plastique à usage unique.
*selon une étude de 60 millions de consommateurs en 2018.
Le devenir des emballages plastiques en France
Données CITEO 2018
Le plus grand vortex de déchets plastique en mer comparé à la surface de la France
Données Scientific Reports 2018
Vous connaissez les 5 "R' ?
Béa Johnson, française spécialiste du « zéro déchet », a popularisé ce pense-bête permettant d’essayer de réduire son impact personnel sur la production de déchets.
- On essaye d'abord de refuser les produits à usage unique
- On tente ensuite de réduire sa consommation de biens
- On réutilise ou on répare tout ce qui peut l'être
- On recycle tout ce qui ne peut être réutilisé
- On rend à la terre en compostant les déchets organiques